Vue depuis le sommet de l'Island Peak

Vue depuis le sommet de l'Island Peak
Du Chamlang à l'Ama Dablam

vendredi 31 octobre 2008

Objectif "7000". Mais ou? Et Pourquoi?


Situé sur la frontière avec le Tibet, le Ratna Chuli dont l'altitude officielle est de 7035 mètres, est situé entre le massif du Manaslu et le massif des Annapurnas.

Le départ du trekking d'accès au camp de base est le début du tour des Annapurnas, puis il faut bifurquer dans une vallée méconnue, tout juste ouverte aux trekkers.
Le contraste est saisissant entre la vallée trés parcourue des Annapurnas et cette vallée qui semble sortie d'un autre âge. Quelques villages sont situés sur le parcours, certains abandonnés, d'autres regroupent des habitants plus mustanguais ou tibétains que népalais. Les chemins sont souvent impressionnants, taillés à même dans les falaises surplombant les rivières.

Nous resterons d'ailleurs un peu dans le village de Phu, aux alentours de 4000m, pour profiter du contact avec les habitants et parfaire notre acclimatation.


Pourquoi 7000 ?
C'est une altitude symbolique, prétexte à une très belle expédition en Himalaya.
C’est une altitude qui laisse a la montagne une dimension humaine et reste encore accessible pour la plupart d’entre nous, avec, surtout beaucoup de plaisir à vivre « au pays de l’oxygène rare ».

La vraie question est pourquoi réaliser des expéditions en Himalaya? Avec 83 jours de trek/ascensions entre Juillet dernier et Décembre prochain, je commence enfin a avoir quelques éléments de réponses, que je dois bien a mes proches qui me soutiennent tant. Ce fera l'objet d'un futur article!


mercredi 29 octobre 2008

Sur les traces des aventuriers Herzog et Lachenal


Vous nous aviez suivis dans la vallée Tibétaine du Khumbu, vous nous avez laissés dans celle Hindu du Langtang au Nord de Kathmandu, nous voici désormais de retour d'un trek au coeur de la vallée mythique des Annapurnas. Cette fois-ci, aucun sommet a l'horizon; cette fois-ci une équipe élargie : Axelle - qui avait participé a l'expédition au Pakistan cette été - et Alexis nous ont rejoints. La relève de l'association Défis Développement au complet!

Cette aventure sur les traces de Maurice Herzog et Louis Lachenal - premiers à atteindre un sommet de plus de 8000 mètres : l’Annapurna 1 (8075 m) - a permis a Alexis de commencer sa préparation physique et son acclimation avant le défi qui nous attend : l'ascension du Ratna Chuli (7035 m).

Il y a encore peu, s'aventurer vers le cirque des Annapurnas était une aventure sauvage et longue. Désormais les lodges se sont multipliées, ainsi que les trekkers/touristes/groupes vétérans en recherche de sensations fortes. Les montagnes sont toujours aussi belles. Le Macchapuchre - appelé Fish Tail du fait de ses deux sommets rapprochés - nous a accompagné pendant nos 7 jours de marche. Les levées de soleil sur l'Annapurna 1 et l'Annapurna South ont justifié les efforts réalisés a gravir les escaliers de roche interminables du trek.

Muni du livre Annapurna premier 8000, nous avons tenté de retracer l'itinéraire de l'expédition de 1950. Un petit sommet nous a bien tenté : le Tharpu Chuli - a une journée du camp de base de l'Annapurna. Nous n'avions ni le temps, ni le matériel. Nous avons donc gardé nos forces pour la redescente de 4200 m vers Pokhara (890 m). Quelques photos sur le lien suivant :
http://picasaweb.google.com/guillaume.kretz/sanctuairedesannapurnas#

La prochaine expédition commence le 4 Novembre prochain et les choses sérieuses le 15 Novembre.

vendredi 17 octobre 2008

Rencontre avec l'association TEWA


Etre une femme au Népal est plus difficile qu'être un homme. Le taux de mortalité est plus élevé, l'alphabétisation plus faible et la quantité de travail plus importante, sans rétribution financière ni sociale.

Nous avons souhaité en savoir plus, et l'association TEWA, basée à Patan/Lalitpur au Sud de Kathmandu nous a ouvert ses portes. La matinée fut riche en échanges, très instructive. Nous remercions en particulier Deepak Dewan-un des coordinateurs pour les nombreuses explications qu'il nous a apportées sur le Népal et sa culture.

TEWA signifie "soutien" en Népalais. Nom Népalais, l'association a également ses racines financières et son activité dans le pays. L'association a souhaité comme principe fondateur de ne pas être dépendante de la philanthropie internationale-comme le sont nombreuses de ses soeurs, mais de se construire sur la générosité naturelle de sa population. Réorienter en partie les donations des familles Népalaises du religieux vers le laïque, des plus nécessiteux vers le productif, fut la première étape de l'aventure TEWA qui commença il y a 12 ans. Vouloir faire avec les faibles revenus Népalais signifient également : réussir avec peu.

Peu peut devenir beaucoup. TEWA, en offrant des bourses allant jusqu'a 500 Euros, à des groupements de femmes souhaitant commencer une entreprise, donne non seulement une chance à l'indépendance financière, mais surtout change les mentalités. Le symbole est aussi fort que l'aide concrète. La responsabilisation de ces femmes, face à un geste de Népalais vers des Népalaises, les incitent à un dynamisme qui les fait réussir. La réussite incite en retour un respect nouveau des hommes.

Les projets sont majoritairement ruraux. Ce sont des histoires surprenantes. Sita, jeune fille du grand Ouest pauvre et abandonné du Népal, orpheline dès l'âge de 13 ans, prend la responsabilité du foyer familial s'occupant de ses frères, et se fatiguant dans les champs. La magie TEWA s'opère : par chance les activités de l'association touchent son village isolé. Un groupement de femmes s'organisent, Sita en fait partie. Leur projet d'élevage de chèvres est soutenu, et, en moins de deux ans, le chiffre d'affaire généré de 900 euros/ans permet à Sita d'avoir plus que sa bonne volonté pour s'occuper de ses proches.

Les médias ne sont pas insensibles, les politiques le sont plus... La communication va vite à l'étranger, moins dans le pays... Les défis sont immenses, mais d'ors et déjà environ 2 K Euros sont distribués chaque année à environ 50 projets.

L'arrivée de la démocratie a eu un faible impact sur les activités de TEWA. Les membres de l'association se réjouissent tout de même d'avoir un accès facilité aux régions les plus isolées-chose peu évidente pendant le conflit avec les maoïstes.

Nous souhaitons beaucoup de chance à TEWA et nous lançons un appel : un des membres fondateurs sera à l'aéroport de Roissy le 25 Octobre, il rêve de voir la tour Eiffel. Si l'un d'entre vous souhaite l'accompagner dans le périple peu agréable du RER, ou l'accompagner en voiture, il sera ravi d'échanger avec vous sur ses passions, comme il a pu le faire avec nous.

Pour plus d'informations : www.tewa.org

jeudi 16 octobre 2008

Deux hommes et une montagne



Après 3 jours de trekking express (photos ici :
http://picasaweb.google.com/thomas.mirman/ATraversLeLangtang#), passant de 1200 mètres a quasiment 5000 mètres, nous voila confrontes, seuls, au Naya Kanga.


Cette ascension nous a marqués car plusieurs ingrédients se sont mêlés dans notre aventure : l'hésitation, l'appréhension, la solitude, l'excitation...

L'hésitation tout d'abord. L'hésitation des notre arrivée au pied de la montagne. Plusieurs options de camps de base s'offrent a nous. La journée a été longue et nous décidons de prendre le risque de nous installer assez bas dans la montagne, afin d'éviter le froid et l'épaisseur de neige de ce qui nous parait être le camp habituel. Nos deux amis Nepalais, qui nous ont aidés a monter le matériel peuvent redescendre ainsi plus vite, 1100 mètres plus bas, dans le village de Kianchi. Ils seront de retour dans deux jours. Deux jours pour découvrir cette montagne plus en détail, deux jours pour réussir notre petit défi de réaliser cette ascension express.

L'hésitation toujours des la première nuit : la nuit est d'une clarté rare a minuit, le spectacle somptueux. Nous sommes a deux doigts de nous décider. La raison l'emporte, utilisons la journée pour réunir un maximum de force et reconnaître la voie.

L'appréhension ensuite. Le réveil est matinal, le petit déjeuner léger et nous nous engageons jusqu'à 5100 mètres pour reconnaître la voie et évaluer la stabilité de l'épais manteau neigeux. Le soleil est présent, la chaleur écrasante, ma condition physique censée être si bonne est remise en cause. Retour au camp et après-midi consacrée a une observation a la jumelle des différents passages possibles. A 16h, nous sortons le matériel et vérifions les derniers détails. A 18h, nous préparons un succulent dîner. A 19h, nous nous couvrons un maximum pour affronter le froid de canard et profiter de nos quelques heures de sommeil. Nous doutons de notre capacité a arriver au sommet, mais nous sommes confiants sur l'évaluation des risques.

1h du matin, l'excitation! Le temps est a nouveau claire. La quasi pleine lune donne un aspect lunaire a notre traversée jusqu'au glacier a 5200 mètres. Les reflets sur les parois qui nous entourent nous envoûtent. La lampe frontale de Thomas lâche, mais nous y voyons suffisamment pour ne pas faire demi-tour. L'excitation se remplace petit a petit par une grande concentration. Les pensées motivées de la première heure de marche sont remplacees par des analyses permanentes des terrains traverses. Le mixte pierre neige se passe sans encombres. Le glacier crevasse est parcouru a la vitesse que nous avions prévu. On est encore bien physiquement en arrivant au pied des 3 murs de neige qui nous attendent. Il est 4h15. La neige est encore dure et on se lance avec grande confiance sur la première paroi a 35-40 degrés. 1 heure plus tard, on a arrête de penser. La leçon d'humilité commence. Les mouvements se ralentissent a mesure que la neige mollit et que la pente se raidit. 5h45, les premières lumières oranges apparaissent au loin et nous donnent un peu de courage. Comme réveillés par ce spectacle magnifique, nous échangeons (enfin) quelques mots : Thomas, encordé 10 mètres en dessous de moi, me précise avec délicatesse que ma lampe frontale n'est plus de la première utilité. Ce sera l'essentiel de notre échange riche. Avec le temps, et dans ce type de contexte, nous commençons a développer des moyens alternatifs de communication.

6h15, l'épuisement. Tom prend le relais et passe devant alors que la neige devient complètement poudreuse et évidemment non tracée. Nous avons l'impression de piétiner. Thomas se fixe des objectifs de plus en plus petits tous les 30 mètres, je me mets a parler tout seul me reprochant avec plus ou moins de vulgarité mon incapacité chronique a dompter cette neige. Heureusement, Thomas ne prend pas pour lui les cris que je pousse et notre duo se sert les coudes dans ces moments difficiles. Épuisés, on se retrouve a 50 mètres du sommet. Ce dernier mur a 45 degres nous parait un temps infranchissable.



8h15, 5800 mètres, la délivrance. Au mental on se hisse jusqu'à la cime terminale. Pensant aboutir sur un petit plateau, on découvre une pente vertigineuse de l'autre cotes! A cheval sur la cime, on décide évidemment de ne pas aller plus loin, la corniche de 20-30 mètres derrière nous est suicidaire. Le spectacle sur la région du Langtang est notre petite récompense. Nous tentons de profiter de ce sentiment enivrant, mais rapidement la conscience de la descente nous rattrape et nous décidons d'entamer le retour avant que le soleil ne chauffe trop.



La descente en poudreuse est un régal, rapidement nous rejoignons notre petit glacier. Le contre-coup de l'effort commence a se faire ressentir, le pied est moins assure et les pensées moins sous contrôle. La traversee du glacier nous parait durer une éternité, mais nous sortons des zones a risque sans encombres.

Nos deux porteurs nous ont rejoint a la tente, il est 11h30. On commence a réaliser. 4-5h de descente nous attendent encore jusqu'à Langtang. 14-15h de marche, c'est beaucoup pour nos organismes, mais nous nous remémorons notre ascension sur la descente, comme pour prolonger ces minutes furtives d'accomplissement personnel, cet instant pendant lequel un bonheur simple a pris le dessus sur tout le reste, ce moment pendant lequel nous nous sommes sentis seuls au monde...

Toutes les photos accompagnant le recit :
http://picasaweb.google.com/thomas.mirman/AscensionNayaKanga#

Une splendide ascension


Nous sommes rentres a Katmandou plus vite que prevu, nous n avons pas pu resister a prendre une Jeep et rentrer en 6h hier au lieu du voyage de 13h en bus public aujourd hui...

Voila une premiere photo du sommet, l itineraire est trace en rouge. L ascension a ete magique.

La suite des photos ainsi que le recit de l ascension arrive!

lundi 13 octobre 2008

10/13, Summit Day !

Guillaume et Thomas ont réussi leur deuxième sommet ce matin : ils ont vaincu le Naya Kanga. Un sommet plus difficile, moins connu, plus physique que l'Imja Tse : l'ascension, éprouvante, a duré six heures, dont les deux dernières dans la poudreuse jusqu'aux genoux. Encore une fois, le temps était magnifique, et la montagne déserte ...

Ils redescendent ce soir jusqu'à Langtang - une journée de douze ou treize heures de marche - et prévoient de rentrer à Kathmandu jeudi ou vendredi. Alexis et moi les rejoignons ce week-end pour un trek autour des Annapurnas.

dimanche 12 octobre 2008

L'ascension est prévue pour cette nuit...

Guillaume et Thomas sont arrivés hier au Camp de Base du Naya Kanga. Aujourd'hui, ils ont fait un repérage de la montagne, afin de mieux connaître le chemin à prendre demain. Ils s'apprêtent donc à partir, s'il fait beau, cette nuit. Ils espèrent vaincre le sommet, puis redescendre, non pas jusqu'au camp de base, mais jusqu'au village 1.000 mètres plus bas : la journée s'annonce longue ... Si le temps est mauvais, ils devront renoncer à l'ascension : ils n'ont ni suffisament de temps, ni suffisament de vivres, pour rester un jour de plus au camp de base. On leur souhaite bonne chance !

mardi 7 octobre 2008

Sommet express?


Bon, deux jours a Katmandou... Les rencontres avec les associations locales sont repoussées a plus tard pour cause de 5 jours de fête Hindu. Pas facile de retrouver l'excitation touristique de cette ville. On a craque, on repart.

C'est vrai quoi, on est acclimate a l'altitude, en forme et avec l'envie de continuer a découvrir le vrai Nepal, pas uniquement celui de Thamel (centre ville de Kathmandu). Départ immédiat vers les hauteurs de Kakani dans la région du Langtang, avec un projet ambitieux qui va nécessiter un peu de chance : gravir le Naya Kanga et être de retour dans moins de 10 jours a Katmandou...

Nous vous tiendrons au courant de nos avancées dans les jours a venir, mais si tout se passe bien dans 5 jours, nous attaquons les pentes un peu raides (45 degrés), puis la belle arête de ce joli petit sommet culminant a 5900 mètres.

Summit day, le recit!


Dimanche 28 septembre. Nous sommes arrives au camp de base, 4900m, en fin de matinee, après avoir remonte toute la vallee menant a l’Island Peak (photos ici:
http://picasaweb.google.com/thomas.mirman/DansLaValleDeLIslandPeak#)

L’apres-midi a ete occupee a preparer le materiel d ascension, qui etait pour l’instant reste sur le dos d’un porteur. Le beau-temps de la matinee a ete progressivement remplace par des nuages, puis du brouillard, puis de la grele, puis de la neige. Nous avons donc passé l après midi cloitres sous notre tente, aides par des Regalad et du saucisson. Nous avons cependant mis un reveil a 1h du matin dans la nuit de lundi, esperant que le beau temps se leve. Au reveil, nous avons compris tous les deux au bruit sur la tente qu’il pleuvait, et que l’ascension tant attendue n’etait pas pour ce jour la. En s’etant couche a 19h, il n’a pas ete evident de retrouver le sommeil. La journee de lundi se resume a peu de choses: je l’ai passee integralement dans mon sac de couchage, tandis que Guillaume faisait des tentative de sortie pour se changer les idees. Heureusement qu’on avait emmporte suffisamment de bouquins, ils nous ont aides a prendre notre mal en patience, puisque le temps est reste pourri toute la journee.
L’heure de se coucher est finalement arrivee, après deux repas pris dans la tente (vous verrez que vue la taille de la tente il faut faire preuve de pas mal d’imagination). Reveil fixe une nouvelle fois a 1h.

A l’heure dite, le camp de base etait dans le brouillard et l’humidite, mais il ne pleuvait pas. “The weather is not so good, there are many clouds” nous a dit notre guide juste après notre reveil. Guillaume a passé la tete par l’ouverture de la tente, et avant que j’ai eu le temps d’emerger, il a decide de le tenter. J’ai ouvert mon cote de la tente et ai valide.

A 1h35 mardi 30 septembre, après un the et 4 Petits Dejeuners, nous sommes partis pour le sommet.
Nous sommes montes par un chemin d’alpage pendant une heure, avant que celui ci ne laisse la place aux rochers. A 3h du matin, nous avons apercu les premieres etoiles, qui nous ont fait espere qu’il ferait beau en haut. Le chemin s’est alors transforme en miniscule passage au milieu de la falaise, avec de la neige, ce qui rendait le truc assez casse gueule dans l’obscurite.Plus nous montions, plus le chemin etait raide, enneige et improbable. Nous avons fini par atteindre une corniche de neige ou nous avons mis les crampons.

Nous avons donc ensuite marche sur le glacier, dans une trace parfaite, sous un ciel rempli de plus en plus d’etoiles. Le paysage alentour etait encore difficile a distinguer, nous suivions simplement les pas de la personne nous precedant, ou la corde. Vers 5h du matin, il etait clair qu’il ferait beau.

Nous avons atteint rapidement la seule vraie difficulte de l’ascension:une pente de neige de 45 degres, de 200m de long pour 100m de denivelee. Nous l’avons gravie en 30mn, a l’aide d’une corde fixe et de nos piolets. Au sommet de cette pente, il faisait jour, et la derniere corniche avant le sommet a ete une partie de plaisir, dans un panorama incroyable: le Makalu, le Lhotse, l’Ama Dablam, le Cho Oyu por ne citer qu'eux.

A 6h20, soit 6h45 apres etre partis du camp de base, nous avons atteint le sommet, a 6189m. Magique!

Tout est en image ici:
http://picasaweb.google.com/thomas.mirman/AscensionIslandPeak#

30 m plus tard, nous entamions la descente, en rappel dans la pente raide puis encordes sur le glacier. La descente dans les rochers après avoir enleve les crampons a ete un calvaire, et nous sommes arrives au camp de base a 9h20.

A 12h, apres avoir defait/refait nos sacs et pris un petit dejeuner (j ai aussi eu le temps de faire une sieste entre temps), nous sommes repartis, et avons commence la longue descente en direction de Lukla, en passant par Dingboche et Tangboche (les photos sont disponibles ici:
http://picasaweb.google.com/thomas.mirman/RetourDansLaVallee#), puis Katmandou ( photos prises d’avion ici:
http://picasaweb.google.com/thomas.mirman/RetourAKatmandouVuDAvion#).

Inutile de vous dire que la nuit qui a suivi a ete longue et reparatrice…

La renaissance : le Kala Pathar















Nous approchons désormais du camp de base de l'Island Peak et l'envie de se retrouver en haut d'un de ses sommets que nous entrevoyons monte petit a petit. Le passage du col Chola a 5400 mètres a été une nouvelle petite déception : poudreuse fraîche et brouillard épais. Deux indiens ne sont jamais arrives a l'étape suivante. Le manque d'équipement et d'expérience, l'absence de guides et de porteurs responsabilises et, plus surprenant encore, l'absence de solidarité dans leur groupe a valu une vie humaine.

Le réveil suivant est plus agréable : petite couche de neige et rayon de soleil. Cette demi heure divine nous donne la motivation pour la journée, et meme plus, puisque nous décidons de braver une nouvelle fois le vent et le froid et de faire les 2h30 de marche supplémentaire pour aller directement au pied du Kala Pathar, a quelques heures du camp de base de l'Everest.

Cette initiative va forcer le destin et le jour suivant sera celui de notre renaissance : Ciel dégagé complètement et spectacle époustouflant sur l'Everest, le Lhotse, le Pumo Ri, l'Ama Dablam, Thamserku. La belle saison commence, le sommet nous attend désormais.

Plus de photos? Lien ci-dessous :
http://picasaweb.google.com/thomas.mirman/KalaPathar#

De Namche Bazar a Gokyo


A partir de Namche, les sommets sont apparus, malheureusement dans les nuages. Nous avons continue a monter en empruntant la vallee de Thame, qui jusqu'aux troubles recents au Tibet et la fermeture de la frontiere, etait le lieu de passages des caravanes de yaks transitant entre le Nepal et le Tibet. Elle se trouve a l'Ouest du Khumbu.

Nous l'avons remontee pendant deux jours, dans un paysage de plus en plus mineral et le plus souvent dans les nuages, puis avons franchi le Ranjo Pass, 5340m, dans la neige, avant de redescendre vers les lacs Gokyo, 4750m, soit quasiment l'altitude du Mont-Blanc!

Avant de nous diriger vers l'Est, nous avons gravi le Gokyo Peak, 5360m, au petit matin. La vue sur l'Everest et les montagnes aux alentours est d'ordinaire magique, nous n'avons eu le droit qu'a quelques esquisses de sommet au milieu des nuages. La vue reste cependant splendide!

Les photos sont en ligne sur le lien suivant:
http://picasaweb.google.com/thomas.mirman/DeNamcheBazarAGokyo#

Premiere serie de photos! De Lukla a Namche Bazar


Apres avoir pris un avion local qui ne ressemblait pas a grand chose, je vous laisse en juger d'apres les photos, nous voila arrives a Lukla, 2300m, petite ville de la region du Khumbu, a l'Est de Katmandou. Cette ville n'a rien de special, a part un aeroport en pente. La piste n'est vraiment pas longue, et l'atterrissage quelque peu brutal...

Le debut du trek nous a amenes a Namche Bazar, carrefour des vallees Sherpa, aux alentours de 3600m d'altitude, en remontant la vallee et en traversant un nombre incalculable de ponts suspendus. Nous avons avance lentement, afin de nous acclimater progressivement a l'altitude. La profondeur de la vallee ne permet pas d apercevoir les sommets, seulement des rivieres, des arbres, des villages et des dzo, croisement de vaches et de yaks.

Les photos sont disponibles sur le lien suivant:
http://picasaweb.google.com/thomas.mirman/DeLuklaANamcheBazar#

Enjoy! La suite arrive...

dimanche 5 octobre 2008

Island Peak Summit!



Voilà la première photo d une longue série, au sommet de l'Island Peak ( 6189 m) a 6h30 du matin mardi 30 septembre.


Derrière nous, l'Ama Dablam ( 6856 m), dont vous risquez d'entendre parler longtemps, puisque cette montagne nous a accompagné tout au long de notre périple dans la région du Khumbu. Ce sommet est à mes yeux un des plus beaux du monde!